Pour un retour aux Etudes sur les sciences sociales. Autonomie locale et richesse territoriale chez Sismondi
DOI :
https://doi.org/10.6092/issn.2498-9886/5756Mots-clés :
Sismondi, Economie politique, Autonomie locale, Richesse territorialeRésumé
Cet article présente une analyse des Etudes sur les sciences sociales, publiées par Sismondi entre 1836 et 1837, à la lumière non seulement des positions des historiens italiens qui ont déterminées le retour des intérêts pour la pensée du Genevois et aussi d'oeuvres actuelles sur les problèmes de la croissance et de la décroissance économiques mondiales. L’auteur concentre tout particulièrement son attention sur la question des territoires. Il montre que pour Sismondi, penseur des sciences sociales de la fin des années 1830, ces territoires se révèlent comme des unités fonctionnelles et de manière souhaitable institutionnelles auprès où sont en vigueur des règles et des habitudes qui peuvent faire seules front aux risques de la croissance économique déréglée. Petite localité, petite propriété : ce sont de ces deux éléments que part Sismondi pour une théorie originale de gouvernement – et des rapports entre le plan national et le plan local des Etats modernes - qui, bien que présente en 1836, rappelait bien sûr un intérêt du domaine historiographique qui s'était manifesté dés 1807.Téléchargements
Publiée
2015-12-18
Comment citer
Pioletti, G. (2015). Pour un retour aux Etudes sur les sciences sociales. Autonomie locale et richesse territoriale chez Sismondi. Annali Sismondi, 1(1), 35–45. https://doi.org/10.6092/issn.2498-9886/5756
Numéro
Rubrique
Articles
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© Giuseppe Pioletti 2015
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